4Comment expliquer les crises financiĂšres et rĂ©guler le systĂšme financier? 5 Quelles politiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en? Sociologie et science politique. 1 Comment est structurĂ©e la sociĂ©tĂ© française actuelle? 2 Quelle est lâaction de lâĂcole sur les destins individuels et sur lâĂ©volution de la sociĂ©tĂ©?
Objectifs CaractĂ©riser les conjonctures divergentes des Ătats membres. Expliquer les difficultĂ©s de coordonner des politiques conjoncturelles au sein de lâUnion Ăconomique et MonĂ©taire UEM. Points clĂ©s Un choc asymĂ©trique est une modification brutale de lâoffre ou de la demande affectant de maniĂšre spĂ©cifique un Ătat mais pas les autres au sein de la zone euro. La politique budgĂ©taire est lâensemble des mesures ayant des consĂ©quences sur les ressources ou les dĂ©penses inscrites au budget de l'Ătat et visant directement Ă agir sur la conjoncture Ă©conomique. Au sein de lâUEM, cette politique est contrainte par le pacte de stabilitĂ© et de croissance PSC. La politique monĂ©taire est l'ensemble des mesures qui sont destinĂ©es Ă agir sur les conditions du financement de l'Ă©conomie. Au sein de lâUEM, elle est menĂ©e par la BCE dont lâobjectif de maintenir un taux dâinflation sur la zone infĂ©rieur Ă 2 %. Une politique contra-cyclique consiste Ă stimuler lâĂ©conomie lorsque celle-ci tend Ă ralentir, et Ă la freiner lorsqu'elle sâemballe. Les pays membres de lâUEM ont tous des conjonctures diffĂ©rentes ce qui rend difficile la coordination des politiques Ă©conomiques et la mise en place dâun policy-mix ». Pour bien comprendre Les politiques conjoncturelles des Ătats sont des politiques de court terme ; elles correspondent aux mesures prises par les autoritĂ©s publiques sur les grands Ă©quilibres » macroĂ©conomiques. 1. Les contraintes de la politique monĂ©taire Avec une monnaie unique et une politique monĂ©taire commune, chacun des pays abandonne son autonomie dans la conduite de sa politique monĂ©taire. Cela devient problĂ©matique lorsquâun pays connaĂźt une situation Ă©conomique diffĂ©rente de celle des autres pays europĂ©ens, puisque la Banque centrale europĂ©enne BCE agit en fonction de la situation globale de la zone, quelles que soient les consĂ©quences pour le pays. Un choc asymĂ©trique est une modification brutale de lâoffre ou de la demande affectant de maniĂšre spĂ©cifique un Ătat mais pas les autres au sein de la zone UE. Prenons une situation oĂč il existe au sein de l'Union europĂ©enne un risque d'inflation et quâen parallĂšle, dans un des pays de lâUnion, ce risque d'inflation est nul alors que la croissance est faible et le chĂŽmage Ă©levĂ©. Le risque dâinflation dans la zone euro pousse la BCE Ă augmenter les taux d'intĂ©rĂȘt. Or, cela se rĂ©vĂšle nĂ©faste au pays qui connaĂźt dĂ©jĂ une faible croissance la hausse des taux d'intĂ©rĂȘt rĂ©duit la demande et donc la croissance Ă©conomique. Ainsi, les pays membres ne peuvent pas utiliser leur politique monĂ©taire pour relancer la croissance et lâemploi grĂące Ă une baisse des taux dâintĂ©rĂȘt en cas de crise. De plus, les pays de la zone euro se sont privĂ©s de lâarme de la dĂ©valuation nâayant pas de politique de change, ils ne peuvent rĂ©tablir un dĂ©sĂ©quilibre de leur balance courante par une dĂ©prĂ©ciation de la monnaie pour accroĂźtre leurs exportations et/ou diminuer leurs importations. De ce fait, ils ne peuvent pas Ă©quilibrer leur solde extĂ©rieur grĂące Ă une politique monĂ©taire de relance. 2. Les contraintes de la politique budgĂ©taire La politique budgĂ©taire est lâensemble des mesures ayant des consĂ©quences sur les ressources ou les dĂ©penses inscrites au budget de l'Ătat et visant directement Ă agir sur la conjoncture Ă©conomique. Les politiques budgĂ©taires des Ătats membres sont encadrĂ©es par le Pacte de StabilitĂ© et de Croissance PSC. Celui-ci stipule que les Ătats ne peuvent avoir un dĂ©ficit budgĂ©taire Recettes < DĂ©penses supĂ©rieur Ă 3 % du PIB, et ĂȘtre endettĂ©s Ă plus de 60 % de leur PIB. Ainsi, en cas de crise, il est quasiment impossible de relancer lâĂ©conomie par une politique de relance. Il se peut que les limites imposĂ©es par le PSC soient considĂ©rĂ©es comme trop extrĂȘmes. Comme une politique monĂ©taire autonome n'est plus possible, le pacte de stabilitĂ© empĂȘcherait de rĂ©pondre efficacement Ă une forte rĂ©cession, d'autant que le seuil de 3 % n'a pas exactement de justification Ă©conomique. Toutefois, jusqu'Ă prĂ©sent, ces limites n'ont pas rĂ©ellement Ă©tĂ© appliquĂ©es. De plus, les politiques budgĂ©taires restent nationales et ne sont pas coordonnĂ©es les pays sont tentĂ©s de se faire concurrence en matiĂšre dâimpĂŽts et de charges sociales. Par exemple, il nâexiste pas de salaire minimum dans tous les pays membres de lâUE 6 pays sur 28 nâen ont pas au dĂ©but de lâannĂ©e 2015 et les Ă©carts dâun pays membre Ă lâautre peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©s ce salaire minimum Ă©tait compris entre 123 ⏠et 1462 ⏠bruts, ce qui correspond Ă un Ă©cart de salaire de 1 Ă 12 et Ă un Ă©cart de pouvoir dâachat de 1 Ă 6 Observatoire des inĂ©galitĂ©s, janvier 2011. D'un cĂŽtĂ©, certains pays craignent que l'harmonisation vers les niveaux de protection les plus Ă©levĂ©s se traduisent par un affaiblissement de la compĂ©titivitĂ© des entreprises et donc par des pertes d'emplois et un niveau de chĂŽmage plus Ă©levĂ© encore. De l'autre cĂŽtĂ©, quelques pays aussi craignent que l'harmonisation ne se fasse sur des minimums bas ou sur des moyennes europĂ©ennes » qui porteraient atteinte Ă leur lĂ©gislation sociale, plus protectrice que celles d'autres pays membres. D'oĂč les rĂ©sistances multiples Ă l'Ă©tablissement d'un droit social commun Ă©tendu. Face Ă ces difficultĂ©s, la situation actuelle favorise plutĂŽt la tendance au dumping fiscal et social » des pays attirent des entreprises par des niveaux de fiscalitĂ© et un niveau de protection social faible ce qui est tout-Ă -fait contradictoire avec lâidĂ©e dâEurope sociale. 3. La difficile mise en place dâun policy-mix » Le policy-mix » est dĂ©fini comme lâorientation conjointe des politiques monĂ©taire et budgĂ©taire, Ă un moment donnĂ© du cycle Ă©conomique. Les politiques monĂ©taires et les politiques budgĂ©taires ne sont pas coordonnĂ©es dans lâUE, donc le policy mix » est impossible puisque la BCE et les gouvernements ne mettent pas au point ensemble le mĂȘme type de politique. Politiques monĂ©taires et budgĂ©taires ne vont pas toujours dans le mĂȘme sens dans la zone euro. Depuis 1999, alors que la politique monĂ©taire a Ă©tĂ© contra-cyclique aussi bien en zone euro quâaux Ătats-Unis, la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale des Ătats-Unis -FED- se serait rĂ©vĂ©lĂ©e plus rĂ©active que la BCE, lâorientation de la politique budgĂ©taire de la zone europĂ©enne apparaĂźt largement pro-cyclique entre 1999 et 2006. AprĂšs la crise de 2007, les Ătats-Unis menaient une politique budgĂ©taire et une politique monĂ©taire contra-cyclique autorisant une croissance plus rapide. Une politique contra-cyclique consiste Ă stimuler lâĂ©conomie lorsque celle-ci tend Ă ralentir, et Ă la freiner lorsqu'elle sâemballe. DĂšs lors, on peut se demander si la politique monĂ©taire, qui vise principalement Ă maĂźtriser lâinflation, nâa pas engendrĂ© une faible croissance Ă©conomique. Certains pays, comme la France, ont prĂ©cisĂ©ment connu une faible croissance durant les annĂ©es 2000 Ă 2007 et une faible inflation ils auraient pu bĂ©nĂ©ficier dâune politique monĂ©taire plus souple, mais ce ne fut le cas que jusquâen 2005. Ă partir de 2005, la BCE a commencĂ© Ă augmenter ses taux dâintĂ©rĂȘt lâĂ©conomie française a alors pĂąti de ce changement de politique monĂ©taire. Dans ce cas, la politique monĂ©taire menĂ©e est en total dĂ©phasage avec la situation interne de ce pays elle a tendance Ă accentuer les problĂšmes dâinflation. Son caractĂšre pro-cyclique est donc nĂ©faste. Ainsi, si la crĂ©ation dâun marchĂ© et dâune monnaie uniques a eu des effets positifs sur le commerce intĂ©rieur et le pouvoir dâachat des europĂ©ens. Les contraintes liĂ©es aux diffĂ©rences conjoncturelles des Ătats membres empĂȘchent une bonne coordination des politiques Ă©conomiques, qui sâavĂšrent alors inefficaces. Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. 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Quellespolitiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en ? Comment est structurĂ©e la sociĂ©tĂ© française actuelle ? Quelle est lâaction de lâĂcole sur les destins individuels et sur lâĂ©volution de la sociĂ©tĂ© ? Quels sont les caractĂ©ristiques contemporaines et les facteurs de la mobilitĂ© sociale ? Quelles mutations du travail et de lâemploi ? Comment expliquer
Les politiques structurelles ont une action Ă long terme. Elles modifient en profondeur les structures de lâĂ©conomie. Elles sont souvent qualifiĂ©es par le secteur ou le domaine sur lesquelles elles portent exemple politique industrielle. Une politique conjoncturelle est une politique Ă court-terme, son action est donc limitĂ©e dans le temps. Câest lâensemble des interventions de lâEtat susceptibles de modifier Ă court-terme lâĂ©volution de lâĂ©conomie Les politiques Ă©conomiques conjoncturelles Jusquâaux annĂ©es 1930, la plupart des Ă©conomistes imputaient les crises aux imperfections des marchĂ©s concrets et recommandaient dâattendre que ces mĂ©canismes ramĂšnent la stabilitĂ© et le plein emploi. Cependant, la crise de 1929 a remis en cause la capacitĂ© auto-rĂ©gulatrice du marchĂ©. John Maynard Keynes a alors proposĂ© une conception diffĂ©rente du fonctionnement de lâĂ©conomie. Selon lui alors, seule une intervention des pouvoirs publics augmentant la demande adressĂ©e aux entreprises peut rĂ©tablir la situation. Sâappuyant sur cette analyse, les diffĂ©rents gouvernements ont alors engagĂ© des politiques conjoncturelles actives aprĂšs la Seconde guerre mondiale. De nombreux plans de relance ont Ă©galement Ă©tĂ© mis en oeuvre aprĂšs la crise de 2008, pour soutenir, momentanĂ©ment, la consommation et lâinvestissement, le temps que lâĂ©conomie reparte ». La fonction de la politique Ă©conomique est donc de corriger les dĂ©sĂ©quilibres ou les dysfonctionnements de lâĂ©conomie. Les principaux objectifs de lâEtat sont ceux proposĂ©s par Nicolas Kaldor et constituent le carrĂ© magique » une croissance Ă©conomique maximale, le taux de chĂŽmage le plus faible, la stabilitĂ© des prix maĂźtrise de lâinflation et la recherche de lâĂ©quilibre extĂ©rieur. Afin dâamĂ©liorer ces indicateurs, lâEtat peut mettre en Ćuvre une politique de rĂ©gulation conjoncturelle. Les politiques conjoncturelles agissent principalement sur la demande consommation & investissement, les pouvoirs publics peuvent alors choisir de mettre en place une politique conjoncturelle visant Ă stimuler lâactivitĂ© Ă©conomique pour lutter contre le chĂŽmage et la contraction du PIB politique de relance ou de freiner lâactivitĂ© Ă©conomique pour lutter contre le dĂ©ficit public ou rĂ©duire lâinflation politique de rigueur. Ils disposent pour cela de deux outils â la politique budgĂ©taire consiste Ă faire varier le solde du budget de lâEtat. Keynes a montrĂ© quâun dĂ©ficit budgĂ©taire agissait favorablement par lâeffet multiplicateur des dĂ©penses sur lâactivitĂ©. â la politique monĂ©taire influence lâinvestissement et lâĂ©pargne en agissant, via les taux dâintĂ©rĂȘt, sur les conditions de crĂ©dit. Elle peut elle aussi ĂȘtre utilisĂ©e pour relancer lâĂ©conomie ou la ralentir, la politique budgĂ©taire LâEtat utilise son budget recettes / dĂ©penses comme instrument de rĂ©gulation. LâEtat peut agir sur le niveau des dĂ©penses dâinvestissement toute augmentation de lâinvestissement public est supposĂ©e entraĂźner une augmentation plus forte du revenu national principe du multiplicateur keynĂ©sien*, sur le niveau des traitements des fonctionnaires, sur lâemploi crĂ©ation dâemplois aidĂ©s, sur les recettes variation Ă la hausse ou Ă la baisse des impĂŽts qui aura un impact sur la consommation et lâinvestissement, etc. LâEtat peut Ă©galement aider les entreprises par le biais de subventions, dâaides Ă la recherche, de dĂ©grĂšvements fiscaux remises dâimpĂŽts qui rĂ©duisent le montant versĂ©, etc. Les recettes et les dĂ©penses publiques exercent spontanĂ©ment une action contracyclique contraire procyclique sur lâactivitĂ© Ă©conomique dâattĂ©nuation des alĂ©as de la conjoncture Ă©conomique. En effet, si une grande partie des dĂ©penses publiques sont indĂ©pendantes des variations Ă court terme de lâactivitĂ© Ă©conomique ex rĂ©munĂ©ration et retraite des fonctionnaires, certaines dâentre elles sont, en revanche, mĂ©caniquement liĂ©es Ă la conjoncture. Câest notamment le cas des dĂ©penses dâindemnisation du chĂŽmage ou des prestations sociales versĂ©es sous condition de ressources, qui augmentent quand lâactivitĂ© Ă©conomique se dĂ©grade. On considĂšre ainsi que lâĂ©lasticitĂ© des dĂ©penses publiques Ă la conjoncture est comprise entre 0,1 et 0,3, autrement dit, les dĂ©penses publiques ont tendance Ă augmenter spontanĂ©ment de 0,1 Ă 0,3 point lorsque la croissance ralentit dâun point. Lorsque lâactivitĂ© Ă©conomique ralentit, les dĂ©penses publiques ont tendance Ă sâaccĂ©lĂ©rer tandis que les entrĂ©es de recettes ralentissent mĂ©caniquement, ce qui provoque une dĂ©tĂ©rioration du solde budgĂ©taire le montant des recettes fiscales diminue et le volume de dĂ©penses publiques augmente. La dĂ©tĂ©rioration de lâactivitĂ© Ă©conomique provoque alors un transfert de revenus des administrations publiques vers les mĂ©nages et les entreprises, ce qui attĂ©nue mĂ©caniquement lâeffet du ralentissement Ă©conomique sur les revenus de ces derniers. Ă lâinverse, en pĂ©riode de forte expansion Ă©conomique, les prĂ©lĂšvements obligatoires collectĂ©s augmentent mĂ©caniquement, tandis que les dĂ©penses publiques diminuent, ce qui a tendance Ă freiner la croissance de la demande intĂ©rieure et donc Ă attĂ©nuer les risques de surchauffe inflationniste. Les recettes et les dĂ©penses publiques fonctionnent donc comme des âstabilisateurs automatiquesâ puisquâelles contribuent Ă amortir les variations conjoncturelles de lâactivitĂ© Ă©conomique. la politique monĂ©taire La politique monĂ©taire consiste Ă fournir les liquiditĂ©s nĂ©cessaires au bon fonctionnement et Ă la croissance de lâĂ©conomie tout en veillant Ă la stabilitĂ© de la monnaie tant externe paritĂ© avec les autres devises que interne maĂźtrise de lâinflation. La politique monĂ©taire doit donc rĂ©guler la masse monĂ©taire, et donc la crĂ©ation de monnaie, via le crĂ©dit. La modulation de la demande de crĂ©dit se fait par le biais des taux dâintĂ©rĂȘt directeurs. Par exemple, une hausse de ces derniers dĂ©cidĂ©e au niveau de la Banque Centrale provoque une baisse des crĂ©dits octroyĂ©s. Cela lui permet ainsi de concourir Ă la stabilitĂ© des prix. Une politique monĂ©taire restrictive correspond Ă une politique monĂ©taire privilĂ©giant des taux dâintĂ©rĂȘt Ă©levĂ©s afin de lutter contre lâinflation ; inversement, une politique monĂ©taire expansionniste correspond Ă une politique monĂ©taire privilĂ©giant des taux dâintĂ©rĂȘt faibles afin de relancer la croissance. Dans la zone euro, les autoritĂ©s monĂ©taires BCE sont indĂ©pendantes et considĂšrent que la croissance et lâemploi ne relĂšvent pas de leur responsabilitĂ© ; leur objectif principal est le maintien dâun taux dâinflation faible moins de 2 %. La politique de relance La politique de rigueur Exercice ComplĂ©ter le schĂ©ma en dĂ©plaçant les Ă©tiquettes
Garcia Cahiers français, çais, no 279 ; Janvier 1997 Document 6 : Le cadre europĂ©en Depuis la mise en place de lâeuro, la politique monĂ©taire mon et la politique du change ne sont plus du ressort des Etats mais de celui de la BCE. un pays de la zone euro ne peut plus dlmnuer son taux dâintĂ©rĂȘt en cas de baisse spĂ©cifique de la emande : il doit utiliser sa politique
Nature de la ressource et liens vers les activitĂ©s Objet vidĂ©o, document, animation flash⊠ActivitĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre des Travaux acadĂ©miques mutualisĂ©s sur le thĂšme de la ludification. Quiz sur quizizz SES Terminale sources de la croissance OA1/2/3 TRAAM SES Terminale dĂ©fis de la croissance OA4/5 TRAAM SES Terminale Commerce international 0A1/2/3/4 TRAAM SES Terminale Commerce international 0A5 TRAAM SES Terminale Europe OA1/2 TRAAM SES Terminale Europe OA3/4 TRAAM SES Terminale structuration sociale OA1/2 TRAAM SES Terminale classes et stratification sociale OA3 TRAAM 5 SES Terminale mutations du travail et de l'emploi TRAAM SES Terminale engagement politique TRAAM SES Terminale justice sociale OA1/OA3 TRAAM SES Terminale Justice sociale Outils de mesure OA2 TRAAM SES Terminale justice sociale action pp OA4 TRAAM Lien avec le programme niveau, enseignement, thĂšme Terminale, spĂ©cialitĂ© SES Quels sont les sources et les dĂ©fis de la croissance Ă©conomique ? Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Quelles politiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en ? Comment est structurĂ©e la sociĂ©tĂ© française actuelle ? Quelles sont les mutations du travail et de l'emploi ? Comment expliquer l'engagement politique dans les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques ? Quelles inĂ©galitĂ©s sont compatibles avec les diffĂ©rentes conceptions de la justice sociale ? Cadre dâutilisation classe entiĂšre, TD, travail en autonomie Classe entiĂšre ou autonomie Usages Il sâagit dâun jeu questionnaire qui va permettre de jouer dâabord Ă plusieurs OU seul. Nous proposons aux Ă©lĂšves deux modes de jeu 1/ A la fin dâun chapitre ou Ă la fin de certains objectifs dâapprentissage, nous demandons aux Ă©lĂšves de rĂ©viser pour la sĂ©ance suivante. Nous dĂ©marrons la sĂ©ance par un quiz. Quizizz permet dâapporter beaucoup dâĂ©lĂ©ments de ludification. Lâinterface dĂ©jĂ met lâĂ©lĂšve dans une atmosphĂšre ludique. Ensuite quizizz mets les Ă©lĂšves en compĂ©tition. Un classement en temps rĂ©el est vidĂ©o projetĂ©. Les Ă©lĂšves gagnent des points en rĂ©pondant juste et rapidement. Lâutilisation du chrono permet de ne pas avoir une trop forte hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dans les temps de jeu. NĂ©anmoins, nous demandons aux Ă©lĂšves lorsquâils ont terminĂ© leur questionnaire, et les Ă©lĂšves prennent lâhabitude de le faire, de regarder leurs mauvaises rĂ©ponses et le corrigĂ©. Câest un moment fort de lâapprentissage. Une fois la partie terminĂ©e, quizizz propose un podium avec les Ă©lĂšves qui font les trois meilleurs scores. Afin de garder cet aspect ludique, nous souhaitons Ă la fois quâil y ait des Ă©lĂ©ments de motivation extrinsĂšques. Nous proposons un systĂšme de rĂ©compense. Les trois Ă©lĂšves en tĂȘte tirent au sort un privilĂšge ». Nous nous inspirons ainsi des systĂšmes de rĂ©compense largement utilisĂ©s Ă lâĂ©cole Ă©lĂ©mentaire mais qui semblent bien fonctionner avec nos Ă©lĂšves de terminale. Les privilĂšges proposĂ©s seront propres Ă chaque enseignant mais en voici quelques exemples Choisir son sujet si deux sujets donnĂ©s lors dâun devoir, Poser une question pendant un devoir et le prof rĂ©pond oui ou non, avoir le droit de changer de place dans le plan de classe pendant une semaine, avoir droit Ă un petit retard exceptionnel, pouvoir Ă©viter lâinterrogation en dĂ©but dâheure⊠Nous nâaffichons Ă lâĂ©cran que les cinq premiĂšres places du classement pour ne pas stigmatiser les Ă©lĂšves. En dehors des rĂ©compenses, le mode compĂ©tition avec un classement entraĂźne une forte motivation extrinsĂšque. Mais les Ă©lĂšves apprĂ©cient aussi le simple plaisir de jouer. 2/ En dehors de ces phases de jeux collectives, les Ă©lĂšves jouent seuls car nous ouvrons Ă nouveau ces quiz hors classe pour permettre aux Ă©lĂšves de rĂ©viser avant une Ă©valuation. Pour renforcer lâaspect ludique, nous choisissons dans les paramĂštres des pouvoirs ». Ainsi, mĂȘme en mode individuel, lâĂ©lĂšve reste dans une forme de jeu. Au fur et Ă mesure des questions, lâĂ©lĂšve gagne de pouvoir comme doubler les points sur une question, enlever la moitiĂ© des rĂ©ponses dans un qcm, arrĂȘter le chrono⊠On est alors dans lâunivers du jeu vidĂ©o et lâĂ©lĂšve est incitĂ© Ă jouer » plusieurs fois. Objectifs pĂ©dagogiques Motiver les Ă©lĂšves Ă sâinvestir dans un apprentissage rĂ©gulier des leçons hors classe / en classe Identifier rapidement les Ă©lĂ©ments non maitrisĂ©s par les Ă©lĂšves pour les Ă©lĂšves et le professeur Identifier par lâĂ©valuation les fondamentaux savoirs et savoir faire de chaque leçon Les Ă©lĂšves vont rĂ©viser davantage quâĂ leur habitude. Une premiĂšre fois pour prĂ©parer la phase de jeu en classe. Beaucoup dâĂ©lĂšves rĂ©visent dans le but dâĂȘtre performant lors du jeu en mode collectif. Le jeu lui-mĂȘme leur permet de faire le point sur leurs connaissances, mĂȘme si la phase de jeu chronomĂ©trĂ©e nâest pas la plus efficace pour apprendre. NĂ©anmoins, le temps dâanalyse des rĂ©ponses leur permet de revenir encore une fois sur les questions. Enfin ils rĂ©pĂšteront lâexercice avec le mode de jeu individuel chez eux. Cette fois ci la bonne rĂ©ponse leur est indiquĂ©e Ă la fin de chaque question, ce qui leur permet de bien identifier leurs erreurs. Or, on sait quâun apprentissage rĂ©pĂ©tĂ© et en mĂȘme temps Ă©talĂ© dans le temps favorise la mĂ©morisation. Câest un mode dâapprentissage particuliĂšrement efficace pour des Ă©lĂšves faibles qui ont parfois tendance Ă apprendre par coeur leur cours. Le quiz les force Ă rĂ©flĂ©chir et tester diffĂ©remment leur mĂ©moire. Bilan TrĂšs forte motivation des Ă©lĂšves et trĂšs bonne ambiance de classe. Les Ă©lĂšves se prennent au jeu. Aucun Ă©lĂšve nâa pas envie de participer, mĂȘme les Ă©lĂšves souvent en difficultĂ© sur les tests. Grande polyvalence de lâoutil qui permet de relancer le jeu hors classe. Une majoritĂ© dâĂ©lĂšves refait le test Ă la maison pour sâentraĂźner avant les contrĂŽles Il faut ĂȘtre vigilant sur lâinscription des Ă©lĂšves » car ils ne doivent pas indiquer leur nom. On peut pour ĂȘtre le plus en conformitĂ© avec la RĂ©glementation GĂ©nĂ©rale sur la Protection des DonnĂ©es faire une liste de pseudos ou attribuer un chiffre aux Ă©lĂšves. Au dĂ©but, certains Ă©lĂšves sont tentĂ©s de mettre des pseudos provocateurs et il faut bien donner des consignes par rapport Ă cela on peut par exemple immĂ©diatement supprimer une inscription qui ne convient pas Tutoriel Tutoriel Quizizz crĂ©ation et paramĂ©trages Tutoriel Quizizz rĂ©cupĂ©ration des quiz RetourHautMise Ă jour 17 juin 2022
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Ledrapeau europĂ©en, symbole de lâUnion EuropĂ©enne 1951 : TraitĂ© de Paris â La CommunautĂ© EuropĂ©enne du Charbon et de lâAcier . En 1951, le traitĂ© de Paris dĂ©marre la construction europĂ©enne en instaurant une collaboration entre les pays europĂ©ens visant Ă favoriser les Ă©changes et la paix, le dynamisme Ă©conomique et la croissance. Il porte sur
L'intĂ©gration Ă©conomique de l'Europe a dĂ©butĂ© au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La communautĂ© europĂ©enne est assez rapidement parvenue Ă l'Ă©tape du MarchĂ© commun, dĂ©veloppant alors une nouvelle ambition d'intĂ©gration monĂ©taire, sociale et politique. Aujourd'hui, le volet Ă©conomique du processus, qu'on pouvait considĂ©rer comme en voie d'achĂšvement, est en partie remis en cause, notamment sur la question monĂ©taire, par une crise qui semble renvoyer Ă plus tard le processus d'unification sociale et politique. Le poids de l'Union europĂ©enne Ă 27 partenaires 26 % environ du PIB mondial en 2011 suffit-il Ă contrebalancer l'influence des Ătats-Unis 22 % du PIB mondial sur l'Ă©conomie mondiale ? Quel rĂŽle cette union, fragile sur le plan politique, peut-elle jouer face aux gĂ©ants Ă©mergents que sont la Chine, l'Inde ou le BrĂ©sil ? I Une intĂ©gration croissante des Ă©conomies europĂ©ennes A La construction du marchĂ© unique Une intĂ©gration Ă©co rĂ©alisĂ©e par Ă©tapes A la suite de la crĂ©ation de la CommunautĂ© europĂ©enne du charbon et de lâacier CECA en 1951, 6 pays europĂ©ens signent le TraitĂ© de Rome en 1957 qui crĂ©era la CommunautĂ© Ă©co europĂ©enne CEE. LâActe Unique europĂ©en 1986 organisera la rĂ©alisation dâun marchĂ© unique. La libre circulation des marchandises, des hommes et des K sera rĂ©alisĂ©e en traitĂ© de Maastricht 1992 met en place les Ă©tapes du passage Ă la monnaie unique et Ă©tend le champ des compĂ©tences de la CommunautĂ© europĂ©enne qui devient lâUnion europĂ©enne UE. Une intĂ©gration politique La CEE puis lâUE ne se limitent pas Ă une simple zone de libre-Ă©change. Elles se sont dotĂ©es dâinstitutions communes Conseil europĂ©en, Commission, Parlement, Cour de Justice⊠qui mĂšnent des pol supranationales. Les Etats membres conservent toutefois lâessentiel de leur souverainetĂ© et de leurs prĂ©rogatives budgĂ©taires. B Avantages et limites de lâintĂ©gration europĂ©enne Les bĂ©nĂ©fices attendus du marchĂ© unique Selon ses fondateurs, le marchĂ© unique devait intensifier la concurrence entre les firmes et ses Etats membres et favoriser la circulation des K, des biens et services et des personnes. Ces Ă©volutions devaient elles-mĂȘmes stimuler la croiss du PIB, crĂ©er des emplois, augmenter la variĂ©tĂ© des produits disponibles pour le conso et exercer une pression Ă la baisse sur les prix. Enfin, une convergence des diffĂ©rentes Ă©co nationales Ă©tait Ă©galement attendue, et notamment un rattrapage des plus riches par les moins prospĂšres. IntĂ©gration et Ă©largissement deux objectifs contradictoires ? Depuis sa crĂ©ation, la communautĂ© nâa cessĂ© dâaccueillir de nouveaux pays, non sans certaines conditions, pour atteindre ajd 27 membres. Toutefois, ces Ă©largissements rendent la concertation pol tjrs plus compliquĂ©e. Ils accroissent la diversitĂ© des situations Ă©co, risquant de favoriser des concurrences fiscales et sociales. Les meilleurs professeurs de SES disponibles5 45 avis 1er cours offert !5 154 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 21 avis 1er cours offert !4,9 47 avis 1er cours offert !4,9 24 avis 1er cours offert !4,8 8 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 45 avis 1er cours offert !5 154 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 21 avis 1er cours offert !4,9 47 avis 1er cours offert !4,9 24 avis 1er cours offert !4,8 8 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiII Pourquoi une monnaie unique ? A Les justifications du passage Ă la monnaie unique Enrayer la fluctuation des changes Avec la fin du systĂšme de Bretton Woods 1976, les devises nationales fluctuaient dĂ©sormais en fonction de lâĂ©volution des balances des paiements respectives. Une telle situation renforçait les incertitudes de change, au dĂ©triment des Ă©changes commerciaux dans la zone. Celles-ci Ă©taient amplifiĂ©es par des attaques spĂ©culatives contre les monnaies europĂ©ennes. CrĂ©er une zone monĂ©taire optimale » Les Etats ouest-europĂ©ens sâefforcĂšrent de coordonner leur pol monĂ©taires dĂšs 1972pour contenir les fluctuations rĂ©ciproques de leurs devises dans certaines marges. Celle-ci fut progressivemt renforcĂ©e, avec la mise en place du SystĂšme monĂ©taire europĂ©en SME en1979, et surtout du traitĂ© de Maastricht de 1992 qui fixera des critĂšres de convergence pour assurer le passage Ă la monnaie unique. Lâeuro monnaie adoptĂ©e parla majoritĂ© des Etats membres de lâUE naĂźt le 1er janvier 1999 avec 11 membres au dĂ©part. Lâenjeu pour eux est de former une zone monĂ©taire optimale », CAD suffisamment homogĂšne Ă©conomiquement pour pouvoir mener une mĂȘme pol monĂ©taire convenant Ă tous. B Un outil contraignant et contestĂ© Des performances Ă©co et dĂ©cevantes Le bilan actuel de lâeuro est cependant dĂ©cevant les pays de lâUnion Ă©conomique et monĂ©taire UEM, accord entre plusieurs Etats qui adoptent une monnaie unique et des pol communes et concertĂ©es. Câest le dernier stade de lâintĂ©gration Ă©co, selon Bela Balassa. LâUEM dĂ©signe aussi la zone euro, le terme ayant Ă©tĂ© adoptĂ© pour dĂ©signer lâaccord des Etats membres ont connu depuis sa crĂ©ation une croiss du PIB infĂ©rieure et le chĂŽmage reste supĂ©rieur Ă ceux qui ont prĂ©fĂ©rĂ© rester Ă lâextĂ©rieur. Les critĂšres de convergence, relayĂ©s parle Pacte de stabilitĂ© et de croiss 1997, fixent par ailleurs des obj Ă ne pas dĂ©passer en matiĂšre budgĂ©taire qui empĂȘchent de mener de vĂ©ritables pol de relance. Une politique monĂ©taire restrictive La Banque centrale EuropĂ©enne BCE, indĂ©pendante des gouvernements, a pour seul obj la maĂźtrise de lâinflation ce qui a conduit Ă des pol monĂ©taires restrictives dĂ©sinflation compĂ©titive. La pol monĂ©taire de la BCE proposant un taux dâintĂ©rĂȘt nominal unique, certaines Ă©co plus inflationnistes ont pu consommer et sâendetter plus que dâautres grĂące Ă de faibles tx dâintĂ©rĂȘts rĂ©els. Tandis que dâautres Ă©co moins dynamiques pĂątissaient de tx dâintĂ©rĂȘts rĂ©els trop Ă©levĂ©s. Cela a entraĂźnĂ© une divergence des Ă©co au sein de la zone euro. III Quelle direction politique pour la zone euro ? A Une politique monĂ©taire unique et des politique budgĂ©taires nationales un policy-mix asymĂ©trique Un budget communautaire insuffisant ComparĂ© Ă dâautres fĂ©dĂ©rations dâEtats, le budget communautaire de lâUE apparaĂźt trĂšs faible. En consĂ©quence, la BCE gĂšre la pol monĂ©taire et les Etats-membres la pol budgĂ©taire. Des instruments de gouvernance dĂ©crĂ©dibilisĂ©s Le pacte de stabilitĂ© et de croiss est supposĂ© encadrer les pol budgĂ©taires des Etats, mais ses rĂšgles se rĂ©vĂšlent trop rigides pour tenir compte des situations particuliĂšres. En mĂȘme temps, il nâest pas parvenu Ă assurer un contrĂŽle suffisant sur les finances des Etats exceptions, statistiques peu faiblesâŠ. Enfin, aucun instrument ne permet Ă la BCE et aux Etats membres de venir en aide Ă un de leurs menacĂ© dâinsolvabilitĂ©, seule la sanction Ă©tant prĂ©vue. B Comment se coordonner par temps de crise » ? Le cercle vicieux de la dette Suite Ă la crise initiĂ©e Ă lâĂ©tĂ© 2007, les Etats de lâUE se sont retrouvĂ©s confrontĂ©s Ă une crise de lâendettement public. Celui-ci nâa cessĂ© de se creuser sous lâeffet d dĂ©ficits budgĂ©taires importants la baisse du PIB entraĂźnant une baisse des recettes et une hausse des dĂ©penses, mais aussi de la hausse des tx dâintĂ©rĂȘts. La difficultĂ© Ă Ă©laborer des solutions communes Pour venir en aide aux Etats des pays du sud, trĂšs endettĂ©s, un fonds europĂ©en de stabilitĂ© financier FESF a Ă©tĂ© mis sur pied. Cependant, les pays de lâUEM rencontrent de trĂšs graves difficultĂ©s Ă sâentendre sur le montant et les conditions de lâaide Ă apporter. Il sâagit en effet de repenser la solidaritĂ© budgĂ©taire entre les pays ce qui implique des transferts de souverainetĂ©, sources de tensions. Certaines analyses considĂšrent que la construction europĂ©enne s'est faite Ă l'envers le monĂ©taire d'abord, le politique ensuite. Il n'y a donc pas, au sein de l'Europe, une autoritĂ© politique incontestĂ©e, ni de budget europĂ©en permettant de mobiliser des masses financiĂšres importantes. La politique budgĂ©taire reste pour l'instant du ressort des Ătats nationaux. Le Pacte de stabilitĂ© et de croissance a perdu, en raison des dĂ©gĂąts engendrĂ©s par la crise financiĂšre, l'essentiel de sa crĂ©dibilitĂ©. Si la Banque centrale europĂ©enne a assoupli sa position pour tenir compte des difficultĂ©s d'endettement de nombreux pays, elle reste confrontĂ©e Ă l'obligation de mener une politique monĂ©taire unique face Ă des pays dont les problĂšmes exigeraient des rĂ©ponses diffĂ©renciĂ©es. L'Union est ainsi impuissante Ă rĂ©pondre Ă ces chocs asymĂ©triques qui touchent certains de ses membres sans concerner les autres niveau de la dette publique, vieillissement dĂ©mographique, situation de la protection sociale, dĂ©pendance Ă©nergĂ©tiqueâŠ. Faire parler l'Europe d'une seule voix sur la scĂšne internationale face aux autres gĂ©ants Ătats-Unis, Chine, Russie, Inde ou BrĂ©sil suppose des abandons de souverainetĂ© dans des domaines sensibles comme la politique Ă©trangĂšre ou la dĂ©fense nationale, prĂ©rogatives traditionnelles des Ătats-nations. Les cultures politiques marquĂ©es par l'histoire et le poids des opinions publiques nationales rendent cette Ă©tape de l'intĂ©gration plus problĂ©matique que les prĂ©cĂ©dentes.
DOSSIER2: Quelles politiques économiques dans le cadre européen ?-1- La politique monétaire dans le cadre européen (l'euro et la BCE) Depuis 1999, dans la zone euro (17 pays membres) la politique monétaire a été unifiée et transférée à la BCE (banque centrale européenne). Une banque qui est indépendante des états et dont le
La politique dans le cadre europeen La mise en ?ouvre des politiques Ă©conomiques 1 . Des politiques Ă©conomiques sous contraintes Introduction. En Ă©conomie de marchĂ©, lâĂ©tat joue un rĂŽle de rĂ©gulateur et utilise des instruments afin dâatteindre certains objectifs, mais il agit sous contrainte. Ai. Contraintes internationales La monopolisation est marquĂ©e par la disparition progressive des obstacles Ă la circulation des biens, des capitaux et des personnes; les Ă©tats sont mis en concurrence par les agents usine toi en nĂ©es Ă©conome?queues. LâONCE cherche Ă faire relations Ă©conomique Le FAIM impose des rĂ© Ă©change de son aide b. Les contraintes rĂ©gional es FO once loyale dans les lapement en La commission europĂ©enne surveille et contrĂŽle si lâaction des Ă©tats membre va dans le sens la concurrence loyale ContrĂŽle des ententes et des opĂ©rations de concentration au sein du marchĂ© unique par la commission europĂ©enne LâindĂ©pendance de la BEC depuis la mise en place de lâeuro, la politique monĂ©taire et la politique de change ne sont plus du ressort des Ă©tats mais de celui la BEC. La pacte de stabilitĂ© et de croissance la politique budgĂ©taire Ă©levĂ© de la responsabilitĂ© du gouvernement de chaque Ă©tat membre mais ces Ă©tats doivent respecter un dĂ©ficit public infĂ©rieur Ă 3% du PUB, la dette publique infĂ©rieure Ă 60% du PUB, avec Ă terme lâobligation de parvenir Ă lâĂ©quilibre des f finances publiques 2. La politique conjoncturelle Les objectifs et es instruments La politique conjoncturelle correspond Ă lâensemble des mesures prises par les pouvoirs publics en vue dâatteindre Ă court terme les objectifs suivant Une croissance Ă©levĂ©e du PUB Le plein emploi La stabilitĂ© des prix Ă©quilibre des Ă©changes extĂ©rieurs La politique budgĂ©taire consiste Ă utiliser le budget comme moyen dâaction en faisant varier les dĂ©penses et ou les recettes de lâĂ©tat afin dâagir sur la demande selon lâobjectif choisi relance ou rigueur ces le gouvernement de chaque pays qui prend les mesures de politique budgĂ©taire les pays de la zone euro sont contraints de respecter le pacte de stabilitĂ© et de croissance imposĂ© par la commission europĂ©enne La politique monĂ©taire correspond Ă lâensemble des interventions de la banque centrale pour influencer le taux dâintĂ©rĂȘt et liquiditĂ© des banques, afin dâaugmenter ou de freiner la croissance de la masse monĂ©taire Les politiques de relance Il sâagit de politiques qui visent Ă lutter contre la rĂ©cession et de rĂ©duire le taux de chĂŽmage en agissant sur la demande ou sur lâoffre par le biais de lâinstrument budgĂ©taire et de lâinstrument monĂ©taire Les instruments et les effets attendus cf.. Tableau 2 augmentation des prestations sociales, subventions aux entreprises, investissement public Baisse des impĂŽts et des charges sociales Augmentation de la demande consommation des mĂ©nages, investissement des entreprises Stimulation de lâoffre reprise de lâactivitĂ© Ă©conomique CrĂ©ation dâemploi et baisse du chĂŽmage Politique monĂ©taire boa sĂšment du taux directeur Injection supplĂ©mentaire sur le marchĂ© interbancaire par le rachat de titres aux banques Baisse des taux dâintĂ©rĂȘts donc plus dâemprunts Augmentation de la demande et reprise de lâactivitĂ© Ă©conomique 3. Les politiques de rigueur Il sâagit de politiques qui visent Ă rĂ©tablir les grands Ă©quilibres la stabilitĂ© des prix et lâĂ©quilibre des Ă©changes extĂ©rieurs Les instruments et les effets attendus Instruments ModalitĂ©s Effets attendus Politique budgĂ©taire RĂ©duction des dĂ©penses publiques Hausse des impĂŽts Baisse de la demande Ralentissement de la hausse des prix Abaissement du taux directeur 4. Les politiques structurelles Elle comprend lâensemble des interventions de lâĂ©tat visant amĂ©liorer durablement les s de lâĂ©conomie de concentration, etc. La politique environnement vise Ă prĂ©server lâenvironnement La politique sociale permet de corriger les inĂ©galitĂ©s par la redistribution des revenus 5. Les limites Ă lâefficacitĂ© des politiques Ă©conomique . Des contraintes de financement et dâendettement public La relance de lâĂ©conomie par un accroissement des dĂ©penses publiques provoque un dĂ©ficit budgĂ©taire. Acheta est donc amenĂ© Ă emprunter, ce qui augmente la dette publique b. Coiffe dâĂ©viction âemprunt public ponctionne lâĂ©pargne et ralentie lâinvestissement des entreprises. Sur le marchĂ© des capitaux, lâemprunt dâĂ©tat vient en concurrence des emprunts privĂ©s qui trouvent plus difficilement les capitaux nĂ©cessaires au financement de lâinvestissement. Cc. Lâanticipation des agents Ă©conomiques Ils seraient capables identifier rationnellement. Ils ne seraient pas prĂȘts Ă dĂ©penser plus et les politiques de relances perdraient toute efficacitĂ©. Remarque La contrainte liĂ©e Ă lâouverture des Ă©conomies.
DISSERTATION. SUJET . Dans quelle mesure les pays membres de lâunion Ă©conomique et monĂ©taire (UEM) disposent-ils de marges de manĆuvre suffisantes en matiĂšre de politique Ă©conomique ? DOCUMENT 1 . Lâarticle 2 du traitĂ© sur lâUnion europĂ©enne stipule que lâUnion europĂ©enne se donne pour objectifs de promouvoir « le progrĂšs Ă©conomique et social
Accueil Terminale SES Auteurs Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Jean Monnet Né en 1888, Jean Monnet est un homme politique français. Il est, avec l'italien De Gasperi et le chancelier allemand Adenauer, considéré comme l'un des PÚres fondateurs de l'Europe. Il joue un rÎle-clé dans la création de la CEE, future Union européenne. Il décÚde en 1979. Robert Mundell Né en 1932, Robert Mundell est un économiste canadien, prix Nobel d'économie en 1999. Ses travaux donnent naissance à la théorie de la zone monétaire optimale. En Europe, il influence les partisans de l'adoption de la monnaie unique. Mario Draghi Né en 1947, Mario Draghi est un économiste italien. Il est directeur de la Banque centrale européenne de 2011 à 2019. Il y pratique une politique monétaire de rachat de dettes pour tenter de limiter les effets de la crise de 2011.
sIAMarx. n1zlw7fg43.pages.dev/490n1zlw7fg43.pages.dev/329n1zlw7fg43.pages.dev/594n1zlw7fg43.pages.dev/381n1zlw7fg43.pages.dev/494n1zlw7fg43.pages.dev/397n1zlw7fg43.pages.dev/130n1zlw7fg43.pages.dev/43
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