Unecomédie est une pièce divertissante, qui se donne à voir au cours d'un spectacle, suscitant des émotions plaisantes et mettant en scène des personnages dont la condition est généralement modeste. Son dénouement est le plus souvent heureux. Dans une même comédie, on peut relever plusieurs « sous-genres » : comédie de caractère, comédie de mœurs, comédie

5 représentations en été 2022 L'illustre Théâtre Le 3 juin ainsi que le 29 juillet 2022 à 19h Molière, vous avez su infiniment nous plaire ! » C’est par cette phrase que Louis XIV remercia Molière de la représentation que la troupe venait de donner au château de Versailles. Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, fut baptisé le 15 janvier 1622. En cette belle année 2022, nous fêtons donc les 400 ans de sa naissance ! C’était l’occasion rêvée pour le Magic land théâtre de se replonger dans l’œuvre de ce géant, et dans l’ambiance de la troupe qu’il créa alors avec Madeleine Béjart. A l’époque théâtre signifiait troupe, troupe signifiait théâtre. Et c’est une troupe que Molière dirigea avec Madeleine Béjart, une véritable troupe, avec ses brillances et ses doutes, ses atermoiements et ses succès ! Le parallèle avec le Magic land théâtre ètait trop évident pour que nous ne fêtions pas cet anniversaire . Le Magic land théâtre vous propose un voyage dans le temps pour assister à la répétition d’un spectacle inédit de molière . Les comédiens ont dressé des tréteaux qui ressemblent furieusement à ceux de l’illustre théâtre de jean batiste Poquelin . Comme il nous est permis de réinventer toute chose, imaginons que le grand dramaturge ait écrit une pièce jamais publiée , jamais parvenue jusqu’à nous… A l’époque, on jouait pour les riches et on ne conservait pas les textes ! Rien ne sera retrouvé à la mort de Molière, pas une ligne, pas un manuscrit, pas une signature. Pourquoi ? Le mystère reste entier. Oser inventer une pièce que Molière aurait pu écrire pourrait paraitre un outrage .Mais c’est au contraire un hommage à celui qui est pour nous une immense source d’inspiration . Une pièce qui parlerait de l’éternel amoureux , des passions dévorantes de ceux qui se consument d’avoir trop aimé et d’une époque si riche pour le théâtre ambulant. Nous proposons d’emmener le spectateur jusque dans les coulisses du théâtre d’avant. Ce sera l’occasion aussi de faire mieux connaissance avec madeleine Béjart , énième muse ou véritable acolyte de Molière ? L’Histoire nous la présente comme une cheville ouvrière discrète… Pourtant sans son intelligence financière et ses nombreux talents, la troupe n’aurait pas existé… Ce que nous avons retenu du théâtre de Molière c’est qu’iI fallait rire, absolument, de tout, de tous, pour que la vie ne soit qu’un grand théâtre, pour que le monde soit un terrain de jeu sans fin ! En ce temps-là, rares étaient ceux qui osaient défier l’autorité et se moquer des puissants, des médecins, des savants… Molière ne se gêna pas pour le faire ! Il en fit même une marque de fabrique ! Texte et mise en scène de Patrick Chaboud Les Amants de la Croix Rousse Les 10 et 11 juin ainsi que le 3 septembre 2022 à 19h Nous sommes en 1800 à Lyon. Un jeune homme qui professe comme arracheur de dents sur les places publiques, vient de créer une marionnette qu’il baptise Guignol. Son rôle est de distraire les patients pendant le moment douloureux de l’extraction mais il est encore loin d’imaginer que ce personnage va peu à peu devenir le symbole de la contestation et de la lutte sociale. La réputation de Guignol va très vite dépasser les frontières, et ses aventures, bercer des générations de contestataires d’abord, et d’enfants plus tard. J’ai imaginé une histoire à partir de cette réalité. Un jeune montreur de marionnettes tombe amoureux d’une jeune lingère dans le quartier de la croix rousse à Lyon. Ils rêvent de se marier mais le père de la jeune fille, gendarme, refuse qu’elle quitte le domicile familial. Pas question non plus de lui présenter son prétendant, recherché par la maréchaussée pour subversion. Ils vont vivre leur amour caché et le jeune marionnettiste créera le personnage du gendarme pour surmonter sa frustration. À l’origine, Guignol s’adressait aux adultes, il défiait le pouvoir en place et dénonçait les injustices sociales. Il joua par exemple un rôle important durant la commune de 1871 » à Lyon où il s’affirma comme la figure symbolique des canuts » révolutionnaires. Il devint très vite un symbole de la contestation et durant plusieurs décennies, on vit fleurir des journaux contestataires et anarchistes qui portaient le nom de Guignol. Son influence diminua peu à peu et c’est seulement dans les années 80 que le personnage trouva un second souffle auprès un public d’enfants, même s’il perdit par la même occasion sa véritable raison d’être. Texte et mise en scène de Patrick Chaboud

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Del’amour à l’absurde, les cinq derniers coups de cœur de "Marianne" au Festival d’Avignon. Culture Spectacle vivant. "Fin de partie", de Samuel Beckett, mis en Par Laura B. Publié le 12 décembre 2020 à 09h01 "Une Heure de Tranquillité", la pièce de Florian Zeller, devait être à l'affiche du théâtre Antoine pendant les fêtes de fin d'année. C'est finalement à la télévision, sur France 2, le 29 décembre 2020, qu'elle sera diffusée. "Une Heure de Tranquillité" est interprétée, entre autres, par François Berléand, Isabelle Gélinas et Rod Paradot. "Une Heure de Tranquillité", pièce écrite en 2013 par Florian Zeller, et créée au théâtre Antoine, devait faire son retour sur les planches du théâtre Antoine. La comédie y était programmée, pour huit représentations seulement, pendant les fêtes de fin d'année 2020, comme un cadeau de Noël aux amateurs de les théâtres n'ayant pas obtenu l'autorisation de rouvrir, c'est finalement à la télévision que la captation d' "Une Heure de Tranquillité" sera diffusée. France 2 a décidé de programmer la pièce le mardi 29 décembre 2020, en prime time, à partir de 21 heures. Au moment de sa création, "Une Heure de Tranquillité" était interprétée par Fabrice Luchini. Dans cette nouvelle mouture, on retrouve sur scène François Berléand, Isabelle Gélinas et Rod Paradot, toujours mis en scène par Ladislas Vaude, Christelle Reboul, Thierry Lopez et Jean-Luc Porraz complètent la distribution. "Une Heure de Tranquillité" c'est l'histoire de Michel, un passionné de jazz, qui vient de dénicher un album un album très rare qu'il projette d'écouter tranquillement dans son salon. Mais le monde entier semble en avoir décidé autrement. Sa femme voudrait lui parler, son fils débarque à l'improviste, son voisin frappe à la porte... Et même sa maîtresse voudrait faire le point avec lui. Manipulateur et menteur, Michel est prêt à tout pou ravoir la paix. À lire aussiQue faire ce week-end à Paris avec les enfants, les 27 et 28 août 2022Que faire cette semaine à Paris du 22 au 28 août 2022"Une Heure de Tranquillité" a été adaptée au cinéma en 2014 par Patrice Leconte avec Christian Clavier dans le rôle principal. Entre les fêtes de fin d'année, profiter d' "Une Heure de Tranquillité" voire plus si affinité à la télé, sur France 2 !
Unepièce qu'on aime, oui, oui, oui ! "Une comédie intelligente à laquelle on ne peut dire que OUI !" Pariscope. Prochaines représentations (Cliquez sur une date pour réserver) Octobre. Mercredi 19/10 à 20h: Samedi 29/10 à 21h: Novembre. Mardi 22/11 à 20h: Décembre. Samedi 03/12 à 21h: Mercredi 21/12 à 19h: Mardi 27/12 à 19h: Réservez vos places. NORMES COVID-19 - Salles 3T :
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Spectacleterminé depuis le 14 mai 2022 . Photos & vidéos < > play; 1h22 avant la fin Une écriture télescopée et désincarnée Quelle déception après une pièce aussi enlevée que le prénom! L'humour tombe ici systématiquement à plat. On devine les chutes de toutes ces blagues paresseuses. Ma montre s'est arrêtée pendant la représentation, il faut croire que même elle
Par Philippe ChevilleyJuillet 2014. Un jeune metteur en scène, Thomas Jolly, encore peu connu du public, crée l'évènement à Avignon en montant l 'intégrale de la trilogie de Shakespeare dédiée à Henry VI et à la guerre des Deux-Roses. Dix-huit heures de théâtre flamboyant, entractes compris. En juin 2022, désormais directeur du Quai d'Angers, il décide de repousser les limites du genre. Du samedi 5 au dimanche 6 au matin, il a présenté ses deux mises en scène d'Henry VI et de Richard III dans la continuité, en vingt-quatre heures chrono. Durant un jour et une nuit, un fabuleux intermède théâtral a distendu le temps et réjoui un public chauffé à blanc. Un public venu de toute la France, souvent avec un simple sac à dos il n'était pas besoin de réserver un hôtel.Cette performance artistique, un one shot » le spectacle a ensuite été rejoué mais sur deux jours, était une obsession » pour Thomas Jolly Il fallait finaliser le geste narratif, mener à terme la plus longue histoire que nous ait proposée le théâtre. Maintenant, c'est fait », nous confie l'acteur-metteur en scène, plus ému que fatigué, deux jours après ce marathon où il incarne lui-même Richard III. Ce projet réalisé n'est pas un simple caprice d'homme de théâtre. Je me souviens qu'à Avignon, à la fin d''Henry VI', à quatre heures du matin, les gens scandaient 'Richard III ! Richard III !'. J'ai répondu à leur attente en montant la tragédie du roi maudit un an plus tard. Il restait à boucler la boucle en enchaînant les deux spectacles. »Henry VI», de Thomas Jolly, Avignon de s'interroger sur la résistance du public, c'est l'énergie déployée par les acteurs qui fascine. Rien que dans la préparation du spectacle. Le travail de répétition ressemble à l'ascension d'une montagne. Si on brûle les étapes pour atteindre au plus vite le sommet, on se plante. On a répété les vingt-quatre heures comme les dix-huit heures, scène par scène, parfois réplique par réplique. La chose extraordinaire est qu'on a presque tout de suite retrouvé nos marques texte, emplacements, positions, mouvements. Les comédiens ont une mémoire du corps incroyable.» Il n'y a pas eu de filage intégral. Les vingt-quatre heures n'ont donc été jouées vraiment qu'une fois. Devant le toute la représentation, les comédiens ont été en mode veille », explique le metteur en scène. Dans les coulisses, on avait prévu de la nourriture, un ostéopathe, des dortoirs de fortune, avec des assistants-sommeil chargés de retrouver et de réveiller les comédiens endormis. A partir de 5 h 30 du matin, à la fin d''Henry VI', c'est là qu'on a repoussé nos limites jeu, voix… on a travaillé dans l'épuisement et abandonné toute maîtrise. On était dans le présent du théâtre, ce qui n'arrive pratiquement jamais avec des pièces courtes. Une quintessence. Le summum du partage avec le public. » On n'est pas fatigués! »Comme il a été vaillant ce public ! Aussi fringant que nos Lancastre et Gloucester à cran. Tout commence par des clameurs à la seconde où les acteurs entrent en scène. Les bravos, les clappings émaillent tout le spectacle. Avant les reprises, certains scandent On n'est pas fatigués ! » Il y a même eu une ola », s'amuse Thomas Jolly. Puis une standing ovation de près d'un quart d'heure à la fin… Un mix de concert rock et de match de foot. Aux entractes, les gens se partageaient denrées et oreillers. Les fantômes de spectateurs qui hantaient les rues et la gare d'Angers, dimanche matin, avaient leur sac à dos rempli d' fresque théâtrale en appelle d'autres. Il n'y aura pas longtemps à attendre pour sa dernière édition en tant que directeur du Festival d'Avignon, Olivier Py en a programmé deux de plus de dix heures, début juillet. C'est moins impressionnant que vingt-quatre heures, mais c'est tout de même un sacré défi, souligne-t-il Six heures de spectacles, ça passe… dix à treize heures, ça devient une aventure complètement folle. » Olivier Py proposera ainsi sa dernière création en quatre actes Ma jeunesse exaltée ; et le jeune auteur acteur Simon Falguières une épopée en sept parties, Le Nid de Vitez et son Soulier de satin»Si l'on remonte le temps, c'est à Avignon, essentiellement, qu'ont été créées les grandes formes de ces cinquante dernières années. Le Soulier de Satin, mis en scène par Antoine Vitez; la trilogie de Wajdi Mouawad Le Sang des promesses » , et 2666de Julien Gosselin sont autant de spectacles qui sont devenus cultes. Rendons ses lauriers à César le geste le plus aventureux fut celui d'Olivier Py qui, en 1994, créa un spectacle dingue de vingt-quatre heures La Servante. Il s'en est d'ailleurs inspiré pour créer son nouvel opus dans le même théâtre du in », le gymnase Olivier Py, la fresque est un choix radical, une rupture avec le théâtre bourgeois. On sort de la culture express, du divertissement. Le spectacle ne va pas égayer une gentille soirée, mais occuper la nuit où la journée, voire les deux ». L'auteur metteur en scène relève qu'il y a finalement peu de mots dans une pièce de deux heures. Dans une fresque, l'auteur peut s'en donner à coeur joie s'offrir une totale liberté stylistique, porter le propos plus loin, à des endroits où personne n'est jamais allé. C'est une aventure philosophique. Une cosmogonie ».Répétition à la FabricA de Ma jeunesse exaltée» d'Olivier Py. La pièce de dix heures avec entractes sera donnée à Avignon.©Christophe Raynaud de LageLe Festival d'Avignon est le rendez-vous idéal pour les projets au long cours avec son public disponible, très varié et curieux ». Il offre une assise solide pour cofinancer les productions. Cela coûte très cher. On doit doubler, voire tripler les équipes. » Olivier Py a mis six mois à écrire son ode à la jeunesse, symbolisée par le personnage d'Arlequin, héros facétieux des quatre parties. La grande innovation du texte est de jouer à fond la carte de la comédie. Une farce de huit heures, c'est un peu une première. » Sur le mode burlesque, on verra Arlequin, incarné par un jeune acteur, Bertrand de Roffignac, fustiger le capitalisme sauvage, se jouer de la poésie et de la religion, vivre à fond, mourir et ressusciter pour enfin faire triompher l' force de fréquenter le genre, Olivier Py en connaît les recettes. Si on ne veut pas perdre le public, chaque épisode ne doit pas dépasser deux heure. » De même, il ne faut pas que le texte soit trop linéaire L'épopée doit cultiver le mélange des genres, à la manière de Shakespeare et de Claudel. » Enfin, la mise en scène doit être à l'avenant inventive et débridée… Il faut à tout prix éviter qu'on s'ennuie… » Pour les acteurs, l'aventure est un véritable sacerdoce », l'équivalent de trois mois, voire six mois de travail. Les répétitions ont un côté tonneau des Danaïdes, au fur et à mesure que l'écart grandit avec les premières scènes travaillées. »Une tradition du théâtre antique et du nô japonaisCes grandes traversées théâtrales ne sont pas nées à Avignon, bien sûr. Dans la Grèce antique, on représentait les grands feuilletons mythiques en une journée. Idem pour le nô japonais. Le théâtre élisabéthain et le théâtre classique français, en revanche, n'avaient guère pour habitude de jouer les prolongations. Au XIXe siècle, on voit resurgir la fresque avec les grands opéras. Avec la Tétralogie de Wagner ou 'Les Huguenots' de Meyerbeer, on entre dans une autre dimension », estime Olivier Py. Le théâtre n'est pas en reste…On connaît l'appétit de grandeur de Victor Hugo Son 'Cromwell' frôle les dix heures ». Ibsen, avec Peer Gynt et surtout avec son drame en dix actes Empereur et Galiléen flirte également avec la démesure. Quant au Soulier de satin écrit en 1943, il a fallu attendre la mise en scène de Vitez dans la cour d'honneur, quatre décennies plus tard, pour que la pièce soit jouée intégralement plus de dix heures avec les entractes et reconnue à sa juste valeur. Un autre homme de théâtre s'y est frotté avec talent un peu plus tard Olivier Py… inspiré depuis toujours par la verve claudélienne.»Le Nid de cendres». La pièce de Simon Falguières sera présentée à la FabricA au Festival d'Avignon du 9 au 16 juillet.©Simon GosselinLa programmation de Simon Falguières à La FabricA d'Avignon a un peu l'allure d'un passage de relais. Car dans son épopée Le Nid de cendres, il y a tout ce qu'Olivier Py défend - mélange des styles, propos politique et philosophique, une vraie cosmogonie - en moins cérébral sans doute. Le jeune dramaturge de 34 ans revendique un théâtre populaire à la manière de Thomas Jolly. Sa grande oeuvre fait littéralement feu de tout bois, convoque Claudel, Shakespeare, Maeterlinck, voire Molière, et un certain réalisme de la pièce est magnifique. Quand elle commence, le monde est comme une pomme coupée en deux d'un côté le monde réel, à feu et à sang ; de l'autre le monde des contes qui se délitent. Tant que les deux moitiés du fruit ne seront pas réunies, il ne pourra tourner rond. Deux héros sont voués à recoller les morceaux la princesse Anne, venue des pays des contes, pour trouver l'homme qui sauvera sa mère, la reine ; et Gabriel, un orphelin recueilli par des comédiens dans un pays en proie aux émeutes. Le Nid de cendres joue constamment sur les deux tableaux du réalisme et de la fable, offrant aux spectateurs en mal d'enchantement un bouleversant voyage.'Le Nid de cendres' est ma véritable naissance au théâtre. Une gestation de sept années, chargée de tous mes rêves, de tous mes amours de théâtre. Le théâtre auquel j'ai choisi de consacrer ma Falguières La conception de cette grande fresque est en soi une épopée. Un work in progress » de sept ans… Les oeuvres au long cours m'ont toujours fasciné, raconte Simon Falguières. Très tôt j'ai écrit des pièces, mais mon plus cher désir était de concevoir une épopée. Je n'y arrivais pas. Le déclic s'est produit quand j'ai rejoint la classe libre du cours Florent en 2015 pour parfaire mon travail de comédien. J'y ai rencontré une génération d'acteurs formidables. C'est avec à eux que le projet a vu le jour. On m'a confié deux stages et on a travaillé sur les premières ébauches de Nid de cendres ». Trois heures en tout. Et puis mes camarades comédiens se sont dispersés Conservatoire, Ecole du Nord, Atelier volant du Théâtre national de Toulouse… J'ai eu peur de les perdre. »Il a fallu un petit miracle Une comédienne de la troupe, Pia Lagrange, nous a tous invités chez elle en Charente et, pendant deux étés, on a joué la pièce sur des tréteaux de bois, sous les étoiles. C'est là qu'elle a pris de l'ampleur. » Ensuite sont venus les producteurs Christophe Rauck, aujourd'hui directeur des Amandiers de Nanterre, le Théâtre de Normandie…. En 2019, on a présenté un spectacle de six heures. Le reste de l'épopée était déjà écrite, mais jamais je n'aurais imaginé pouvoir la montrer dans sa totalité. C'est Olivier Py qui a rendu la chose possible ».Jongler avec les registresL'artiste a déjà une autre pièce très remarquée à son actif, Les Etoiles, créée en 2020 à La Colline pendant l'épidémie de Covid. Mais Le Nid de Cendres marque [ma] véritable naissre. Le théâtre auquel j'ai choisi de consacrer ma vie ». Sa pièce-monde est en effet une ode au théâtre dans laquelle il n'hésite pas à faire dialoguer, dans une scène extravagante, la princesse Anne avec les fantômes de Shakespeare, d'Homère et Sophocle. J'aime jongler avec les registres. Et je suis fasciné par le monde des contes, par leur mystère… Dans ma pièce, de vieilles histoires surgies de notre cerveau reptilien se confrontent avec le monde contemporain. »Parmi la soixantaine de personnages, roi, reine, princesses, gens du peuple, comédiens et fantômes, il y a même le Diable Monsieur Badile et un président déchu qui arpente des terres brûlées déguisé en voyante. Simon Falguières ne tombe pas dans le piège des clins d'oeil faciles, vite obsolètes, à la politique. L'épopée parle tout le temps du monde, mais pas d'actualité ». Il s'agit d'être bien dans époque et hors du temps Le théâtre est tout sauf archaïque, il nous rappelle à notre humanité.»La scène comme un boîte à jouerReste à passer l'épreuve de la scène et des treize heures de représentation. Le texte est conçu pour maintenir l'attention du spectateur avec ses rebondissements et ses scènes poumons » de comédie. Mais il faut que la mise en scène suive… J'essaie de tenir la ligne la plus claire pour ne pas perdre les spectateurs. Dans le même temps, je crée des changements de braquet dans chaque partie. Et je soigne particulièrement les débuts et les fins. »Construire un décor lourd pour représenter forêts, royaume magique, mers, villes, maisons, palais… n'aurait pas eu de sens. Simon Falguières a sollicité Emmanuel Clolus, scénographe réputé souvent associé à Stanislas Nordey, le directeur du TNS . Il a conçu un espace dénudé, aéré, qui se métamorphose à l'envi, une véritable boîte à jouer où les accessoires jouent un rôle majeur ; les costumes aussi 250 en tout…, conçus pour distinguer les deux mondes. » Afin de créer le merveilleux, Falguières compte beaucoup sur les lumières et sur la musique dont une partie sera jouée en live » par les acteurs pour incarner 56 personnagesDix-sept acteurs sont mobilisés pour incarner 56 personnages avec les équipes techniques, il y aura en tout 35 personnes sur le plateau. On travaille sur le texte depuis sept ans, donc le mémoriser n'est pas si difficile. C'est surtout un défi physique. Sur 9 h 30 de spectacle hors entracte, les acteurs sont tout le temps en scène. Cela exige une préparation très rigoureuse. » Avec à la clé un enthousiasme sans faille Le Nid de Cendres, c'est l'aventure utopique d'une vie ».Avec nos trois capitaines au long cours, Py, Jolly et Falguières, force est de constater que les traversées théâtrales ont le vent en poupe. Cela tente jusqu'aux jeunes compagnies, pourtant dépourvues de moyens. Ainsi de Hughes Duchêne et de Je m'en vais mais l'Etat demeure, son feuilleton politique sur le premier quinquennat d'Emmanuel Macron présenté en intégrale à Paris en juin au Théâtre 13. Le phénomène n'est pas une simple réponse à la vogue des séries qui clouent de potentiels spectateurs sur leur canapé… Dans les deux cas, la motivation est la même, explique Thomas Jolly Le réel est de plus en plus anxiogène. Que ce soit dans le domaine politique, économique, écologique, sanitaire, l'horizon apparaît flou, voire bouché. Les gens compensent ce désir de projection inassouvi par une quête de récits. » Plus ces récits sont complexes, merveilleux, vibrants et incarnés en scène, plus ils étanchent notre soif de rêve et d'espérance. Plus ils étirent le temps, plus le rêve et l'espoir sont grands. Et si les jours les plus longs au théâtre étaient aussi les plus beaux...Les deux traversées d'Avignon 2022 Ma jeunesse exaltée ». Olivier PyAu Gymnase Aubanel, les 8, 9, 10, 12, 13, 14, 15 juillet à 14 h 00. Durée dix heures avec 3 entractes. Avec notamment Bertrand de Roffignac, Xavier Gallais, Céline Chéenne. Le Nid de cendres ». Simon FalguièresA la FabricA, les 9, 10, 12, 13, 15, 16 juillet à 11 heures Durée treize heures avec entractes.Infos, location 04 90 14 14 14Les deux textes sont publiés Chez Actes Sud - grandes fresques qui ont marqué le festival Le Mahabharata », de Peter Brook 1985. Le Soulier de Satin », de Paul Claudel, mis en scène d'Antoine Vitez 1987. Vole mon dragon », d'Hervé Guibert, mis en scène de Stanislas Nordey 1994. La Servante Histoire sans fin », d'Olivier Py 1995.- Le Sang des promesses » Littoral - Incendies - Forêt », de Wajdi Mouawad 2009. Henry VI », de William Shakespeare, mis en scène de Thomas Jolly 2014. 2666 », de Roberto Bolano, mis en scène de Julien Gosselin 2016. Joueurs - Mao II - Les Noms », de Don DeLillo, mis en scène de Julien Gosselin 2018.
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ParDavid Simard-Jean mercredi 6 juillet 2022. Cet été, une distribution 100% acadienne de l’adaptation musicale des Belles-sœurs de Michel Tremblay sera portée sur la scène du Centre culturel de Caraquet. Pour célébrer la saison estivale, le Théâtre populaire d’Acadie met en scène du 20 juillet au 12 août le spectacle des Belles
Fin de partie » quand le crépuscule de Beckett résonne avec la caniculeJacques Osinski a une obsession Samuel Beckett. Après Cap au pire, La dernière bande, L’image et Words and Music, le metteur en scène et sa compagnie L’Aurore boréale présentent un Fin de partie brillant dans ce Off 2022. Le chef-d’œuvre du prix Nobel de littérature 1969 tourne autour d’un duo l’aveugle et paralytique Hamm Frédéric Leidgens règne sur un royaume domestique dont le seul sujet est Clov Denis Lavant, son serviteur et fils adoptif – tandis que, dans une poubelle en fond de scène, pourrissent ses deux parents, Nagg Peter Bronke et Nell Claudine Delvaux.À LIRE AUSSI Le festival d'Avignon, du côté du Off quatre pièces à voirPièce exigeante et souvent hermétique mais d’une infinie richesse philosophique, ce huis clos désespéré Vous êtes sur Terre, c’est sans remède » s’esquisse comme la parabole d’un monde insensé où chaque être vit cloîtré en lui, dans l’absurdité de sa fin qui arrive… et n’arrive pas La fin est dans le commencement et cependant on continue. » Dans un Festival d’Avignon caniculaire, où l’incendie de la Montagnette toute proche a valu à la cité des Papes une pluie de cendres le 15 juillet, la désolation qu’aperçoit Clov aux fenêtres offre une résonance inédite à cette Fin de partie. N’est-ce pas le destin des chefs-d’œuvre que de sembler éternellement actuels ?Au théâtre des Halles jusqu’au 28 juillet, puis en tournée début 2023 à Paris et Toulon. Tout ça pour l’amour ! » faire de la littérature le feu d’une vieCe seul en scène débute par quelques vers de Comprenne qui voudra » de Paul Éluard l’évocation, qui renvoie à une réponse célèbre de Georges Pompidou à un journaliste, en 1969, jette un indice sur le drame qui va se jouer. Nous n’éventerons rien de plus de l’histoire que nous raconte la stupéfiante Edwige Baily, qui incarne alternativement deux profs de français une vieille excentrique qui raconte, survoltée, l’histoire d’Antigone, et une jeune habitée par la passion des lettres et qui entend la partager avec ses élèves hors des pesanteurs de la salle de classe. Déclaration d’amour à la littérature, ce spectacle joué avec un texte d’une intensité foudroyante est aussi une déclaration d’amour à la vie. Car cette jeune prof ne fait pas de sa discipline une plate matière à enseigner elle veut vivre poétiquement et transmettre ce feu. Qui est une résistance en même temps qu’une liberté, mais ouvre un périlleux sentier…Au théâtre des Doms jusqu’au 28 juillet, puis en tournée dans huit villes de France et de Belgique en 2022-2023. Glenn, naissance d’un prodige » gloire et misère d’un génie du XXe siècleGlenn Gould 1932-1982 fut un pianiste de génie, mais un être inapte à la vie sociale. Doté de l’oreille absolue, il sidère les observateurs dès l’adolescence et devient mondialement connu dans les années 1950… avant de renoncer à tout concert public en 1964 pour se consacrer exclusivement aux disques et à des émissions radio. Misanthrope plein de tocs il est hypocondriaque et souffre du syndrome d’Asperger, Glenn Gould déteste le public au point que chaque concert le LIRE AUSSI Festival d’Avignon le duo "Ange et Bert" impose sa dérision désespérée dans le "In"Méconnue des profanes, sa personnalité fascinante est l’objet de cette pièce enlevée, bien servie par six comédiens, qui montre les dessous de la trajectoire météorique du pianiste canadien. Et en particulier d’une famille dans laquelle l’inceste n’est jamais loin, entre une mère dont la tyrannie touche à la pathologie et une cousine avec qui l’amour est réciproque. Malgré des personnages manquant quelque peu de consistance, ce spectacle souvent drôle mais dans le fond tragique rappelle qu’être un génie est souvent un bon moyen de… rater sa vie !Au théâtre des Béliers jusqu’au 30 juillet, puis à partir de septembre au Petit Montparnasse à Paris. Les galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre » du vide hilarant de nos interactionsDans ce premier volet d’un diptyque autour du vide », la compagnie normande pjpp » propose une perle hilarante cette pièce d’une grande liberté, portée par quatre comédiens excellents, se constitue d’une addition de saynètes – entrecoupées par des passages musicaux – reproduisant les interactions les plus banales et absurdes. Explorant avec un sens aiguisé la gêne sociale, les postures mesquines, les incompréhensions et les complicités, cette galerie offre une typologie de nos LIRE AUSSI Festival d'Avignon Shakespeare comme il vous plaira… plus ou moinsDe l’hôte qui vous retient éternellement au pas de la porte après un dîner à celui qui cherche à avoir raison sur tout à propos, par exemple, de la différence ontologique entre une assiette creuse et une assiette à soupe, de la nana gênée qui vous happe dans son espace-temps en soirée à celui qui vous déballe toute l’histoire de son groupe de musique, cette galerie savoureuse transforme nos insignifiances en inépuisable matière d’observation théâtre 11 Avignon jusqu’au 29 juillet, puis en tournée avec onze représentations en 2022-2023. Sisyphes » il faut imaginer Sisyphe malheureuxSisyphe est condamné à porter pour l’éternité une pierre sur un sommet dont elle retombera toujours. Une pierre, comme une métaphore de la honte, de la misère ou du désespoir qui, inlassablement, offense notre condition humaine. Car c’est une relecture socialo-loufoque » du célèbre mythe que propose le prometteur auteur et metteur en scène Florian Pâque, qui joue dans sa pièce à laquelle il laisse le rôle principal à un couple incarnant l’éternel châtiment des pauvres, Benoît et Hélène Lefresne. Sisyphe est-il condamné à ne jamais s’élever ? », questionne cette fable qui, entre un incipit et une fin méditant sur le sort du roi de Corinthe, offre une pièce singulière et prenante cherchant à mettre Sisyphe au dit, à révéler la permanence d’une condition Benoît est tantôt paysan au Moyen Âge, tantôt livreur Deliveroo. Peu importe, les époques changent mais les servitudes restent. Plein d’idées, grave sans être pesant on rit aussi, ce Sisyphes renouvelle de façon réjouissante la lecture d’un mythe évidemment rattaché à l’essai d’Albert Camus. Dont la pièce se permet même de subvertir la célèbre dernière phrase, interrogeant Qui peut imaginer Sisyphe heureux ? »Au théâtre La Scala Provence jusqu’au 30 juillet.

Moi je vis dans la campagne normande et, quand je dis aux gens du coin que je fais une pièce de 13 heures, ils me regardent en me disant: +C'est tes histoires à toi ça+", sourit-il.

Spectacles Publié le 6 Septembre 2021 à 16h26 Décédée en 2017, Simone Veil est un monument politique et social en France. Première femme ministre de la Ve République en 1974, première présidente du Parlement européen en 1979, elle a occupé pendant quarante ans une place à part dans la vie politique française. À partir du 18 septembre 2021, Cristiana Reali va donc faire revivre les combats de Simone Veil sur les planches du Théâtre Antoine. Une magnifique pièce à ne manquer sous aucun prétexte ! Mise en scène par Pauline Susini, Simone Veil. Les Combats d’une effrontée retrace la vie d’une personnalité marquante du XXe siècle. Celle qui fut déportée dans les camps de la mort, puis magistrate, ministre, élue au Parlement européen et à l’origine de la loi dépénalisant l’avortement, Simone Veil a mené de nombreux grands combats. Le 1er juillet 2018, Simone Veil entre au Panthéon avec son mari Antoine. Les discours officiels se succèdent, célébrant la mémoire de cette femme hors du commun. Une jeune femme, Camille, qui vient d’achever sa thèse sur Simone Veil, est appelée à prendre la parole dans une émission de radio. On l’interroge sur ce qu’elle retient de son aînée. Elle part alors à la recherche de ses souvenirs d’étudiante. À moins qu’il ne s’agisse des souvenirs de toute une génération. Petit à petit, la parole de la jeune femme laisse place à celle de Simone Veil. Cette dernière nous confie ses combats et sa foi en l’humanité. Une conversation se noue entre ces deux femmes, comme un dialogue entre deux générations. Comment trouve-t-on la force de consacrer sa vie à l’engagement ? Comment reçoit-on cet héritage ? La pièce, remarquablement interprétée par Cristiana Reali et Noémie Develay-Ressiguier, nous fait revivre les combats de Simone Veil et met en valeur l’héritage rempli d’espoir qu’elle nous laisse. Une pièce bouleversante. Simone Veil. Les combats d'une effrontéeD’après Une vie, de Simone Veil, publié aux éditions StockAdaptation de Cristiana Reali et d’Antoine Mory Théâtre Antoine 14, boulevard de Strasbourg – 10eDu 18 septembre au 7 novembre 2021 à 19h Plus d’infos

Lespièces de théâtre à voir à Paris en juin 2021 L'arrivée du mois de juin 2021 signe la réouverture des théâtres au public. Pour ce premier mois de l'été 2021, les théâtres

Le théâtre puise ses lointaines origines dans les cérémonies religieuses de l'Antiquité, voire de la Préhistoire. Aux Temps modernes, c'est un spectacle profane à part entière et immensément populaire. La preuve en est qu'il imprègne encore aujourd'hui notre vocabulaire quotidien. Il est vrai qu'il n'a pas encore de concurrents tels que le cinéma ou la télévision... Acte III le théâtre du Roi-Soleil France, XVIIe siècle Le théâtre français du XVIIe siècle bénéficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu à Louis XIV. Passionné par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui également qui créa, en 1680, la Comédie-Française en fusionnant les troupes existantes. Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques années de la comédie baroque L'Illusion comique, 1635 à la tragi-comédie Le Cid, 1637 et à la tragédie pure Cinna, 1639.... Molière donne ses lettres d'or à la comédie Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671... et crée avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comédie-ballet dans laquelle des intermèdes musicaux et dansés sont intégrés à l'intrigue Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'écriture Andromaque, 1667, Phèdre, 1677... pour se consacrer à la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi. L'époque n'était plus aux fantaisies baroques mais au sérieux. On institua des règles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompliTienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». Il s'agit de respecter les trois unités de lieu un seul décor, de temps 24 heures et d'action une seule intrigue pour satisfaire aux deux règles de base la vraisemblance une histoire crédible et la bienséance rien de choquant. Le théâtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs précis plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-à-dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon Molière, corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art ! Vivre de la comédie au XVIIe siècle Être comédien à l'époque de Molière n'est pas de tout repos méprisé par la population qui cherche avant tout à s'amuser, y compris en se moquant des acteurs, le métier était vu d'un mauvais oeil par l'Église, pleine de soupçons envers cette population itinérante, accusée de moeurs dissolues. Sur les conseils de certains évêques, les curés en viennent à refuser à ces familles la communion, le mariage, le baptême et surtout l'inhumation en terre sainte». C'est ainsi que Molière, malgré sa piété, ne dut qu'à l'intervention de Louis XIV de pouvoir reposer dans la cimetière de la paroisse Saint-Joseph. Pourtant, à l'époque du grand auteur, le métier est devenu moins difficile. Les troupes se sont organisées et souvent établies dans des bâtiments enfin en dur. Les recettes sont divisées selon le nombre de comédiens et leur fonction dans la pièce. Molière, en cumulant les casquettes, touchait près de 20 000 livres par an, soit les revenus d'un bourgeois aisé. Dans un théâtre du XVIIe siècle Entrons, à la suite du public, dans un théâtre parisien au XVIIe siècle, dans l'après-midi. Selon la somme que vous souhaitez débourser, vous pouvez rester debout au parterre, au milieu des cris et des bousculades, ou chercher plus de tranquillité dans les loges et galeries. Mais n'espérez pas vous asseoir les premières chaises ne seront installées qu'en 1782, à l'Odéon. Seuls quelques riches privilégiés peuvent profiter des fauteuils installés à même la scène, pour mal voir mais être vu ! Le théâtre est en effet, plus qu'un lieu de culture, une occasion de rencontres et de parade. Les spectateurs, de tous les milieux, ne restent à aucun moment silencieux mais préfèrent partager leurs commentaires sur les décors et costumes. Il faut dire que tout est fait pour le plaisir des yeux le décor, unique pour répondre à la règles de l'unité de lieu, est soigné, et souvent agrémenté d'effets de machineries impressionnants ; généralement propriété personnelle des comédiens, les costumes peuvent être somptueux, en soie et taffetas, sans souci des possibles anachronismes qu'importe que le romain Cinna apparaisse en pourpoint Renaissance? Tout cela est éclairé tant bien que mal avec des bougies disposées sur des lustres ou sur la rampe, le long de la scène. Cet éclairage présentait deux problèmes tout d'abord, il fallait moucher les bougies toutes les 20 minutes, ce qui obligeait les auteurs à diviser leurs pièces en actes pour instaurer une pause. Ensuite, les costumes risquaient de s'enflammer, ce qui provoqua la mort de plusieurs danseuses au XIXe s. C'est pourquoi, dit-on, les tutus furent raccourcis. Rien de naturel également dans le jeu des acteurs, qui aimaient pratiquer une diction pleine de lyrisme et grandiloquence. Molière se moqua de cette déclamation, préférant que ses comédiens s'approchent de la vérité de leur personnage Tâchez […] de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez». Un nouvel exemple de sa modernité... Acte IV Quand les planches font leur révolution France, XVIIIe-XIXe siècles Le théâtre et le pouvoir n'ont pas toujours fait bon ménage. En 1725, c'est le discret Marivaux qui remet en cause la hiérarchie sociale dans L'Île des esclaves. Il ouvre ainsi la voie à l'audace de Beaumarchais qui échappe de justesse à la censure pour Le Barbier de Séville 1775 puis Le Mariage de Figaro 1784. Le théâtre aime toujours faire pleurer avec Denis Diderot Le Père de famille, 1761 puis, au XIXe siècle, le triomphe des mélodrames dans les salles parisiennes du fameux boulevard du Crime». Mais le 25 février 1830, la Comédie-Française se transforme en champ de bataille pour la première d'Hernani d'un côté, la bande des chevelus» venus soutenir bruyamment la pièce d'Hugo ; de l'autre, le clan des chauves» prêts à défendre les principes de l'écriture classique. C'est Hugo qui gagne la bataille d'Hernani», avec ses amis romantiques Alexandre Dumas Henri III et sa cour, 1828 et Alfred de Musset Lorenzaccio, 1834. Un mot d'ordre la liberté. On mélange les genres, on piétine les règles, on disloque les vers... Mais ces pièces, difficiles à monter, laissent rapidement place à des œuvres plus légères le trio Eugène Labiche Un Chapeau de paille d'Italie, 1851, Georges Feydeau La Dame de chez Maxim, 1899 et Georges Courteline Messieurs les ronds-de-cuir, 1893 font le bonheur des spectateurs avec leurs vaudevilles. Acte V Tout cela est bien absurde... France, XXe siècle Merdre !» C'est sur ce mot du père Ubu Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 que se referme le XIXe siècle, peu avant le triomphe de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 1897. Les metteurs en scène prennent alors le pouvoir, comme André Antoine qui s'attache à reproduire la réalité sur les planches tandis que Jacques Copeau ne veut qu'une scène dépouillée. Son ami Louis Jouvet triomphe dans la mise en scène de Knock de Jules Romains, en 1923, avant de participer à un retour aux sources antiques avec Jean Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 et Jean Cocteau La Machine infernale, 1934. D'autres théoriciens, comme Antonin Artaud, souhaitent privilégier le jeu par rapport au texte c'est le Théâtre de la cruauté» qui fait la part belle au spectacle pour attiser la sensibilité des spectateurs. La guerre coupe cet élan mais pas le goût du public pour le spectacle des pièces engagées voient le jour, dont l'Antigone de Jean Anouilh 1944 et Huis-clos de Jean-Paul Sartre 1944. Après le traumatisme de 1939-1945, un duo d'auteurs entreprend de montrer l'aspect dérisoire de l'existence en mêlant désespoir et rire Eugène Ionesco La Cantatrice chauve, 1950 et Samuel Beckett En attendant Godot, 1952 mettent en miettes le dialogue pour mieux montrer l'incohérence du monde. Leur Théâtre de l'absurde» triomphe au moment où festival d'Avignon, créé en 1947, par Jean Vilar, prend son envol. Aujourd'hui certains de nos auteurs, comme Bernard-Marie Koltès Dans la solitude des champs de coton, 1985, Éric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur, 1993 ou Yasmina Reza Art, 1994, acquièrent même une reconnaissance internationale qui montre la vigueur d'un art en permanente reconstruction. Publié ou mis à jour le 2022-01-05 090648 Lenjeu de ce parcours, « Spectacle et comédie », par la conjonction de coordination « et », unit étroitement les deux termes, rendus ainsi indissociables. Pourtant la « comédie », en tant que genre littéraire, a son auteur – et des lecteurs – avant de donner lieu à un « spectacle », c’est-à-dire à une représentation. Cette pièce de théâtre, qui revisite l’histoire du roman "Au Bonheur des Dames" d'Emile Zola, plonge le public dans l’univers des grands magasins à la fin du 19e siècle. On a testé cette expérience immersive qui prend la forme d'une performance déroutante et jouissive. Suivez le guide !Jeudi 7 juillet, 20h30, rue Velpeau, au dessus d'une porte une petite lumière rouge scintille le long de la façade du Bon Marché Rive Gauche. À l’occasion de ses 170 ans, le grand magasin a choisi une façon originale de mettre en avant son histoire. Une fois la nuit tombée, plongé dans l'obscurité, il devient la scène d’une pièce de théâtre immersive, mise en scène par Juliette Colin avec trente acteurs de la compagnie Crumble Production. Après plusieurs nuits de répétitions de cette revisite du roman Au Bonheur des dames d'Emile Zola, les comédiens étaient réunis pour une avant-première à laquelle nous avons assisté. Le spectacle est joué du 2 septembre jusqu'à la fin de l'année 2022, les vendredis et samedis soir. Cette pièce historique est l’occasion de faire un parallèle entre la success story des fondateurs du Bon Marché Rive Gauche - Aristide et Marguerite Boucicaut - et l’histoire d'une grande oeuvre de la littérature française Au Bonheur des Dames d'Emile Zola. En 1852, Aristide Boucicaut est engagé comme employé au Bon Marché, qu'il transformera petit à petit en grand magasin, bouleversant les codes du commerce et des moeurs sociales. Trente ans plus tard, le romancier Émile Zola pousse à son tour la porte du Bon Marché pour enquêter auprès de ses dirigeants et employés. Il dispose, ainsi, de la matière pour écrire son nouveau roman Au Bonheur des Dames qui paraîtra en 1883. L'expérience débute par la descente dans les sous-sols du magasin. Là, on traverse un chantier où des ouvriers s'affairent. Un dégât des eaux a eu lieu, nous dit-on... En fond sonore, le bruit d'une radio qui nous apprend qu'à l’occasion de ses 170 ans, le Bon Marché a organisé une soirée et qu'il y a eu un meurtre. On réalise alors que la pièce de théâtre a déjà commencé et qu'il faut trouver le coupable ! On remonte les escaliers et on découvre les principaux protagonistes, en costumes d'époque, réunis sur la coursive du premier étage dans un magasin plongé dans l'obscurité. Ils se présentent, à tour de rôle Théodore fondateur du Bonheur des Dames et oncle de Caroline, Denise la vendeuse, Gaspard le couturier, Henriette la cliente bourgeoise et plus chère amie de Caroline, Alphonse le trésorier, Caroline la directrice et Octave le directeur et mari de Caroline. Nous voilà plongés dans l’univers des grands magasins de la fin du 19e siècle dans un Au Bonheur des dames revisité. Un voyage dans l’espace et le temps qui débute en 1862. A l'entrée du magasin, nous avons tous reçu un badge représentant l'un des huit personnages principaux, avec un petit descriptif. J'hérite d'Alphonse, le trésorier du grand magasin, un homme prévoyant et méticuleux qui considère son travail comme l'oeuvre de sa vie. Par petits groupes d'une vingtaine de personnes, guidés par un éclaireur tout de blanc vêtu, nous montons au deuxième étage assister à une première saynète. Avec mon groupe nous voici devant Alphonse. Le trésorier du grand magasin est assis à son bureau, devant lui, son grand livre de comptes, un encrier, des crayons, une lampe... derrière, le coffre-fort où il range la recette quotidienne, une petite armoire remplie de livres comptables et un cadre de papillons épinglés. Sur le côté une grande lampe sur pied éclaire la scène. Soudain apparaît Octave, le directeur tant redouté, qui a transformé la petite boutique de nouveautés en grand magasin. Il vient parler à son ami. La scène se déroule à quelques centimètres de nous, nous sommes au coeur de l'histoire. Une expérience théâtrale immersive très différente d'une représentation traditionnelle. Octave quitte Alphonse indiquant qu'il va voir Gaspard. Le couturier est la nouvelle coqueluche que les Parisiennes s'arrachent. Le public lui emboîte le pas et traverse dans l'obscurité l'espace qui le sépare de la scène suivante un salon de création avec des robes sur des stockmans, un bureau qui déborde de croquis, une machine à coudre, de grosses bobines de fil de couleurs... Le plateau de théâtre s’étend sur l'ensemble du second étage, au milieu des espaces de vente, que l'on oublie car le magasin est plongé dans le noir. Plusieurs scènes sont jouées au même moment, dans des lieux et des décors différents. Des panneaux indiquent les différentes scènes salon des hommes, bureau de l'inspecteur Jouve, boudoir d'Henriette... Même s'il est impossible de les voir toutes, cela ne nuit en rien à la compréhension de l'histoire. Chaque scène doit éclairer le spectateur sur la nature des différents personnages et, surtout, l'aider à comprendre qui est le coupable. Ma déambulation se poursuit, je quitte mon groupe pour voir ce qui se passe un peu plus loin. De loin en loin brillent des lampes qui indiquent qu'une scène est en train de se jouer. 3 000 m2 de jeu, le conseil de mettre des chaussures confortables était de bon aloi. Je prends le temps de regarder les décors, ici un étal de vendeuse avec ses rouleaux de tissus aux couleurs chatoyantes, là le comptoir d'une modiste avec ses différents chapeaux et son miroir, un peu plus loin dans un espace habituellement dédié aux cabines d'essayage, est installé un boudoir un miroir, une brosse à cheveux, des flacons, au sol une malle. Je marche dans ce décor grandeur nature, comme beaucoup d'autres. Au fil de mes pérégrinations, je découvre d'autres personnages ils sont trente à nous aider à reconstituer le puzzle de cette nuit fatidique qui se termine par un bal masqué où a lieu le meurtre. Après deux heures de spectacle, chaque participant doit se servir du jeton reçu en début de soirée pour voter et désigner le meurtrier. C'est l'heure de la révélation. Le temps est passé à toute vitesse. Si le théâtre immersif est une autre façon d'expérimenter le spectacle vivant, donnant l'impression au spectateur d'être aussi acteur, il requiert certaines qualités d'improvision chez les comédiens "C'est une expérience pour nous aussi, on s'adapte et il y a même une part d'improvisation. Comme tout se joue en même temps, parfois il y a des temps d'attente qu'il faut meubler", explique une des comédiennes pour qui c'était la première expérience de théâtre immersif. "Il y a aussi un travail à faire sur la voix car ce n'est pas une salle de spectacle classique. Au niveau de l'espace, c'est plus fatigant, on ne s'arrête jamais. On est obligé d'être extrêmement concentré car là il y a du monde autour de nous". Cette performance complètement déroutante, au cours de laquelle le spectateur est partie prenante du spectacle, est une expérience jubilatoire. Seul bémol on aimerait garder une trace de ce moment magique mais il est interdit d'utiliser son téléphone portable pendant toute la durée de la pièce. Théâtre immersif "Au Bonheur des Dames" du 2 septembre au 30 décembre 2022. Réservation sur le site Le Bon Marché Rive Gauche, 21, rue Velpeau. 75007 Paris. 75€ par personne. De 20h30 à 23h. Bonnenouvelle : Edmond et La Machine de Turing, deux pièces saluées par la critique, reviennent à la rentrée ! On vous l'assure, ces deux créations peuvent réunir avertis et novices de l’art théâtral. Que vous vouliez emmener votre petite-nièce encore jamais allée au théâtre, ou votre grand-tante fan inconditionnelle de Racine et Tchekhov, vous tomberez juste. " Idées fixes, pièces sonores tragicomix " Scènes de théâtre modernes et classiques que l'Atelier de texte a eu la joie de préparer pour vous cette année ! Au programme Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand, la tirade du Nez 1897 Le Théâtre, de Claude Negrin, sonnet 2020 Le temps d'un week-end, de Martin Brest, film Scent of a woman, 1992 Le Malentendu, d'Albert Camus 1944 - 2 enregistrements pour un final différent Paulette d'après Monique, de Jean-Michel Ribes in Théâtre sans animaux, 2001 Croque-monsieur, de Marcel Mithois 1964 Knock, ou le triomphe de la médecine, de Jules Romain 1923 Montage sonore Emmanuel Avec les comédiens de l’atelier théâtre "La Troupe-Séquoyaaa" Claude, Christiane, Emmanuel, Fred, Gwen, Marie-Charlotte, Thomas En libre écoute ci-dessous ! Et le traditionnel "pot après-spectacle" samedi 19 juin 2021 à 19h30, sur zoom ! Si vous souhaitez y participer, merci de vous inscrire et nous vous enverrons les liens zoom etsionjouait_theatre Un petit bug dans les commentaires, les voici reportés ici Hello, hello la compagnie, je n'ai pas eu le temps de tout écouter mais j'ai adoré le Gloria d'Emmanuel.... C'était savoureux ! 😉😂😂😂😂 Bravo à vous tous ! Quelques heures plus tard J'ai tout écouté. C'est génial !!! Nous avons joué à la comédie française en fait ! Un grand bravo à tous 👍👍👍👍et merci aussi à Emmanuel pas seulement pour son chant 😉 » Christiane 9/06/21 Merci pour vos remarques et petites piques que j'apprécie de ma partenaire fidèle 😉 » Emmanuel 10/06/21 Merci Florence et Emmanuel. Ces pièces sonores – et non trébuchantes – sont un régal ! Très bon montage son ! Attendons le verdict du public… » Claude 9/06/21 C’est vraiment super😉😉😉😉😉👍👍👍👍👍👍 Un son extra, musique, introductions ! Et les applaudissements à la fin du Nez 😜😜😜😜 On a l’impression qu’on a joué devant 300 personnes 🤣🤣🤣 Génial !!!! Bravo à tous les 2 et à tous les acteurs ! Hâte d’avoir les retours du public ! » Marie-Charlotte 9/06/21 Merci beaucoup et félicitations pour votre enthousiasme et pugnacité ! » Marie-Thérèse 13/06/21 Je vais écouter. C'est sympa comme initiative, vous êtes pleins de ressources ! » Stéphane 14/06/21 Comme d’habitude, excellent travail. Mais dur d’écouter Le Malentendu » au petit déjeuner ! Et réaliser que l’on n’est plus dans le coup pour sa fille Paulette ! » Claude 10/06/21 Merci chère Troupe ! Je vais déguster ces pièces sonores comme des glaces tout au long de l'été ! 😘💚🎶🎈» Yvonne 13/06/21 Bravo et merci ! » Hervé 12/06/21 Un grand merci à tous pour cette année et une mention spéciale à notre ingénieur du son ! Je pense qu'il peut recevoir un satisfecit 👍👍👍👍! » Christiane 13/06/21 Merci à tous pour cette super année 😉😉😉😉 Je vais inviter mes amis et familles à écouter les pièces » Marie-Charlotte 13/06/21 Nous aussi merci à tous pour cette belle année particulière. Et on a tout écouté ce matin au réveil ⏰ 6 h c’est vraiment super ! » Gwen et Fred 13/06/21 Hello les comédiens ! Merci pour vos retours enthousiastes ! Ils font chaud au cœur 🥰🎉🙏 ! Quelle belle année ! Yaaaaaaaaaaaa !! » Florence 9/06/21 Nous vous proposons une deuxième version du Malentendu la fin de la pièce est interprétée un peu différemment par les comédiennes. Elles expriment les émotions de manière plus ouverte. Deux options de direction d’acteurs que nous offrons à votre écoute ! A partir de 19'30 Unduo de comédiens au top. Une pièce à voir absolument et à revoir. si mohammed 30/03/19 à 09:49 Vous avez un coup de mou, un coup de blues, en sortant du travail, allez voir ce spectacle, on se marre du début à la fin, les comédiens géniaux. J'y étais hier soir, j'y retourne ce soir, fabuleux. Programmateurs, programmatrices, je vous invite vivement à programmer ce l'essentiel Du 27 au 31 juillet, la place Foch à Rodez accueillera le nouveau spectacle de Rutènes en scène, "Jusqu’aux cerises s’il le faut", une fresque théâtrale retraçant la grève de 66 jours des mineurs du Bassin de Decazeville-Aubin. Un spectacle à la fois grandiose et émouvant. Nous les avions quittés, un soir de décembre froid et pluvieux, dans les locaux d’une ancienne école du centre de Rodez. Nous les avons retrouvés en ce dimanche ensoleillé et chaud de juin, dans la grande salle de Calcomier. Tous ou presque étaient là, sous la conduite du metteur en scène Laurent Cornic, véritable chef d’orchestre du nouveau spectacle de l’été de Rutènes en scène. Durant la dernière semaine de juillet, place Foch, ce spectacle plongera les spectateurs d’ici et d’ailleurs, dans les entrailles de la terre, à la rencontre de tous ces personnages qui furent les acteurs de la grande grève de 1961-1962 des mineurs du Bassin de Decazeville. L’une des pages marquantes de l’histoire du mouvement ouvrier. 60 acteurs sur scèneJoignant le geste à la parole, Laurent répète inlassablement les consignes et n’hésite pas à tancer gentiment ceux qui n’ont pas suffisamment appris leur texte. "Certains acteurs n’ont jamais joué et ils commencent à s’en rendre compte, lâche en souriant le metteur en scène. Mais ça commence à bien prendre." Sur scène, ils seront près d’une soixantaine de comédiens, auxquels il convient d’ajouter les costumiers, les décorateurs, les responsables de la régie et les techniciens amateurs et professionnels. Au total, une bonne centaine de personnes sera mobilisée pour chaque spectacle. "Je suis habitué à faire de grandes mises en scène, mais pas aussi grandes tout de même", avoue l’homme de théâtre, dont tout le monde loue le professionnalisme. Un contexte difficileMonter un tel spectacle avec autant de monde n’est pas facile, d’autant que la situation sanitaire n’a guère facilité les choses. Les premières répétitions ont débuté en septembre dernier. Absences des uns, annulations, reports… "Avec le Covid-19, ce fut une horreur", confirme Laurent, le temps d’une courte pause, entre deux scènes. "Mais je sais que ce sera quelque chose d’exceptionnel, avec la double vision du fond de la mine et du jour. Quelques scènes sont vraiment très belles, se réjouit-il d’avance. C’est une pièce qui traite avant tout de l’humain, en évitant les jugements et sans trop verser dans le dramatique."Les décors, particulièrement soignés à l’image de la galerie de mine, et la technique seront également à la hauteur de l’événement. Un écran géant de 8 mètres sur 5, permettra notamment aux spectateurs d’avoir un œil permanent sur ce qui se passe au fond. Des images d’archives de l’Ina, comme celle de l’immense manifestation qui avait réuni 50 000 personnes rendez-vous compte ! sur la place Decazes et dans la rue Cayrade, seront également projetées pour mieux restituer l’ambiance de l’ et émotionCertains acteurs sont véritablement habités par leurs personnages, ce qui donne encore plus de force au spectacle. Le jeune Fumel, enfant, est appelé pour tirer au sort les vingt mineurs volontaires et leurs suppléants. La tension et l’émotion accentuées par la chaleur suffocante sont palpables. Imperturbable, Christophe Ribeyre, l’auteur de la pièce, qui a réalisé un remarquable travail de collectage et de retranscription au plus près de la réalité historique, a endossé le costume pas facile à porter à l’époque du directeur de la mine. Les différents tableaux s’enchaînent dans une communion générale jusqu’à l’hommage final aux Carboniers de la Sala, célèbre texte de Jean Boudou, qui fut chanté par Mans de Breish. Nombre de spectateurs auront de toute évidence la larme à l’œil tant il est vrai que les événements d’alors furent durs et éprouvants pour tous ceux, femmes, hommes et enfants qui les ont vécus. Dans moins d’un mois, la belle équipe des Rutènes prendra ses nouveaux quartiers d’été sur la place Foch, où les premières répétitions in situ auront lieu le 24 juillet, avant la générale, sur invitation, du 26 juillet. Les gueules noires de Laurent Cornic et de Christophe Ribeyre verront bientôt le bout du tunnel. Pardon, de la galerie de mine… z7bk3.
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